Après avoir apporté quelques améliorations au Mondial de Paris en 2016, Maserati n’a pas attendu longtemps pour reproposer, cette année encore, à Francfort, un léger lifting.
La Ghibli, récemment…
Il a fallu patienter jusqu’au Salon de Francfort, en septembre, pour distinguer en vrai les détails spécifiques de la dernière mise à jour de la marque au Trident. Maserati propose désormais deux versions de sa fameuse Ghibli, pour le millésime 2018. Retenez la GranLusso, pour la version offrant un peu plus de confort, et la GranSport, pour la version plus dynamique. Pour les deux, la face avant du véhicule arbore des optiques entièrement LED et de nouvelles aides à la conduite. La seule chose qui différencie les deux, à la vue, reste le bouclier avant plus sportif pour la GranSport. À l’intérieur, pas de grandes révolutions, à part le système d’aide à la conduite, l’écran d’infodivertissement de 8 pouces, qui a déjà fait ses heureux. La Maserati Ghibli peut embarquer, sans gêne, quatre adultes pour un beau voyage, même de longue durée.
Pour l’instant, restons sur la version 2017 !
Première berline sportive de luxe à cinq portes de Maserati, la Ghibli s’est offert une promenade de santé après sa première alimentation en diesel, il y a quelques années. Chose qui a plutôt marché, d’autant que l’esprit « coupé » a été conservé, malgré la silhouette berline de la carrosserie. Les phares, qui font ressortir la calandre, réaffirment le côté félin de la bête, facilement identifiable rien que par le montant arrière. Côté moteur, on retient, pour ce qui nous concerne, trois motorisations V6 turbocompressés, couplées à une boîte automatique à huit rapports ZF AT8 – HP70. Cinq modes de conduite sont proposés par la transmission, à savoir : Auto Manuel, Auto Sport, Manuel Normal, Manuel Sport et, enfin, le mode I.C.E., qui pourrait faire économiser quelques litres de carburant. Forcément, le mode « Auto Sport » renforce l’adrénaline, tout en modifiant le passage des rapports. Pour les puristes, ce sera le seul mode accepté, car en mode « Auto Normal », par défaut, la concurrence propose déjà mieux.
Sous le capot et dans le portefeuille
Le moteur V6 de 3.0 litres turbocompressés, à injection essence, affiche un couple de 500 Nm, pour 350 ch, et franchit le zéro à 100 km/h en 5,6 secondes. 8,9 litres sont nécessaires pour avaler les 100 km, tout en rejetant environ 210 grammes de CO2 par kilomètre. Pour ce qui concerne le moteur V6 biturbo de 410 ch, toujours à injection essence, le couple maximal est de 550 Nm, disponible à partir de 4.500 tr/min. Il permet d’atteindre une vitesse de pointe de 285 km/h. Il faudra alors 5 secondes pour le zéro à 100 km/h. Ajoutons que ces deux moteurs ont été développés par Ferrari, dans son usine de Maranello. Enfin, le V6 diesel turbocompressé de 3.0 litres, Common Rail à injection directe, développe une puissance de 275 ch et un couple de 600 Nm. Première Maserati à recevoir un bloc diesel, la Ghibli V6 accélère de zéro à 100 km/h en 6,3 secondes et est aussi la première Maserati équipée de la technologie Start & Stop. La consommation revendiquée NEDC est de de 5,9 litres aux 100 km, mais, en réalité, nous avons situé les responsabilités aux alentours des 6,4 litres aux 100 kilomètres.
Les tarifs, pour une Ghibli diesel 3.0 litres, commencent dès 68.000 € et se situent légèrement au-dessus de 70.000 €, pour les versions essence. Ces prix sont supérieurs à ceux des BMW Série 5 ou Série 6, de la Jaguar XF, de la Mercedes Classe E, que le félin latin entend concurrencer. C’est d’ailleurs l’un de ses points faibles, sans compter un poids important. Le positif se résume à l’identité visuelle, au confort exquis, à la propulsion et aux suspensions.