Pour sa deuxième génération, la plus surélevée des « Mini » s’allonge de 20 cm de plus, déclarant ainsi la guerre aux SUV urbains. La Mini Countryman reçoit enfin ses nouvelles mensurations pour équilibrer la cure d’agrandissement instaurée par le constructeur britannique sur l’ensemble de sa gamme. C’est ainsi que lors du dernier saut de génération, la Mini classique est passée de 3,72 m à 4,72 m et la Mini Clubman s’est agrandie à 4,25 m contre 3,96 m précédemment. Retrouvez plus de photos sur l’album Mini cooper Countryman dans le cadre de ce trajet.
Prise en main, habitacle et cockpit
Même si le marché américain pourrait pousser les ingénieurs de chez Mini à imaginer une voiture plus robuste, plus grande, plus puissante mais aussi plus chère, peut-on dire que la Mini Countryman est-elle encore une Mini ? La voiture s’élargit en effet de 3 cm et s’allonge de 20 cm. Pour notre trajet, le premier constat est que tout n’a quand même pas changé en grand sur la voiture. La hauteur du toit par exemple est restée à 1,5 m comme sur la génération précédente contrairement au poids. La nouvelle Mini Countryman pèse 100 kg plus lourd que son prédécesseur. Ce régime non réussi (encore faut-il se demander si l’envie de le faire existait) fait justement remarquer que la version Cooper S malgré ses 192 ch manque un peu de nerf. Mais ce petit souci est très vite oublié quand on aime le confort de l’habitacle, plus généreux et plus épuré que la génération précédente. On bénéficie d’un écran tactile de 8,8 pouces et un ensemble qui embarque une flopée d’équipements (en option) jusque-là absent chez son aîné : feux 100% à diodes, régulateur de distance, caméra de recul, freinage automatique en ville, stationnement semi-automatique, hayon électrique obéissant au mouvement du pied, banquette dans le coffre réglable de série et l’affichage tête haute. Pour la première fois, la citadine propose une dotation de série qui s’enrichit d’éléments jadis proposés en option : écran de 6,5 pouces, alerte de collision, appel d’urgence, accoudoir central AV, Bluetooth, phares et essuie-glace automatiques, antibrouillards, régulateur de vitesse, démarrage sans clé, commandes audio au volant et radar de recul. Le coffre clôture les nouveautés en engouffre 100 litres de mieux que la première génération avec un volume de chargement qui varie de 450 à 545 litres en fonction de l’avancement de la banquette.
Moteur, tarifs et bilan
Après s’être écoulé à près de 550.000 exemplaires dans le monde depuis sa sortie en 2010, la Mini Countryman reçoit sa hausse de puissance. Pour l’instant, quatre types de moteurs sont disponibles dont l’entrée de gamme est le moteur essence 3-cylindres de 136 chevaux démarrant à 21.300 €. Ensuite un deuxième moteur essence, la Cooper S et son 4 cylindres 2,0 l turbo de 192 ch et 280 Nm, puis deux Diesels, la Cooper D et son 4 cylindres 2,0 l turbo de 150 ch et 330 Nm et la Cooper SD et son 4 cylindres 2,0 l turbo de 190 ch et 400 Nm, toutes disponibles en transmission intégrale ALL4 pouvant transmettre 100 % de la puissance à l’avant comme à l’arrière. Nous avons d’ailleurs préféré ce dernier. Et oui ! le AWD ! La petite nuance dans toute cette variété est la Cooper SD, qui, elle seule, reçoit de série, une boîte de vitesses automatique à huit rapports. C’est déjà pas mal !
La Countryman Cooper essence s’offre déjà au minimum à 26.600 € avec des équipements de série assez limités. Vous pourriez alors vous plonger dans les options à une vitesse grand V jusqu’à 46.000 € maximum pour un confort total. C’est justement sur ce dernier point que nous concluons que la nouvelle Countryman reste assez élitiste. Et puisque nous y sommes, on aime moins le gabarit/poids qui n’a plus rien d’une Mini, même si la silhouette de la voiture présente superbement bien. En revanche, nous avons apprécié le confort qui s’est véritablement amélioré par rapport à la génération précédente, l’habitabilité, les équipements de série plus généreux, le comportement routier plus digne ainsi que le tandem moteur/boîte très accompli.