La série 5 de la firme munichoise propose pour sa septième génération une voiture riche en technologies et en innovations, empruntant bien évidemment à sa grande soeur série 7 et sa jeune soeur série 3 certaines fonctionnalités et ressemblances. Produit depuis 1972, cette grande routière familiale redistribue désormais les cartes du segment même si ses concurrents sont très bien parés. Les photos complètes de trajet se retrouvent dans l’album Brusselsroads.

Prise en main, nouveautés et habitacle

La série 5 de la firme munichoise propose pour sa septième génération une voiture riche en technologies et en innovations empruntant bien évidemment à sa grande soeur série 7 et sa jeune soeur série 3 certaines fonctionnalités et ressemblances. Produit depuis 1972 au même titre que la Golf Volkswagen, cette grande routière familiale redistribue désormais les cartes du segment même si les concurrents sont très bien parés. Historiquement, la série 5 a permis à BMW d’avoir une plus grande renommée dans le monde notamment grâce à sa polyvalence et une certaine performance. C’est d’ailleurs pour ces raisons que le modèle a été écoulé plus de 8 millions de fois depuis 45 ans. Aujourd’hui, pour son 7ème opus, les ingénieurs de Munich ont mis les petits plats dans les grands afin de proposer une voiture plus confortable, plus moderne et plus adaptée. Ce n’est pas forcément ce que pensent certains passionnés qui n’arrivent toujours pas à distinguer la série 5 de la 7 nui de la 3. Et sur ce petit détail, ils ont bien raison car la ressemblance est plus que perceptible. Avouons tout de même que la nouvelle série 5 est construite sur la plateforme modulaire de la série 7 à qui elle emprunte d’ailleurs certaines technologies de l’info-divertissement et de navigation. S’inscrivant beaucoup plus dans l’air du temps et marqué  par deux lignes de caractère superposées qui jonchent son profil, la nouvelle série 5 conserve tout de l’ADN BMW.

Devant le volant, on constate un cockpit orienté conducteur, classique donc, avec des incrustrations spécifiques BMW. Petite déception quand aux matériaux et à la finition intérieure du tableau de bord qui rappellent une certaine vétusté, en tout cas, pour ce qui concerne notre 540i. En revanche, l’intérieur offre plus d’espace à l’avant comme à l’arrière pour le confort de l’ensemble des passagers. Il n’est pas cependant exceptionnel comme aménagement. Le coffre quand à lui devient plus généreux d’une dizaine de litres. La nouvelle série 5 se dote d’une connectivité extraordinaire,  puis, il y a des équipements « techno », des services connectés, à l’instar  d’une application dédiée sur Smartphone (BMW connected) qui permet d’envoyer, par exemple, son planning, ses horaires de rendez-vous à la voiture pour que le GPS puisse lancer instantanément le parcours souhaité, l’horaire de départ calculé en fonction du trafic local bien évidemment. Les ressemblances avec sa grande soeur , la Série 7, font profiter de la commande gestuelle pour intervenir efficacement sur l’info-divertissement, le téléphone, la navigation sans quitter les yeux de la route. La Série 5 est truffée d’assistances à la conduite, avec un affichage « tête haute », vision d’informations dans le pare-brise très utile. Chose très appréciée par certains spécimens de notre espèce! (NDLR). L’auto bénéficie également d‘assistances sur le contrôle de la trajectoire, les changements de voie et les distances sécurisées dans les embouteillages, sans toutefois que le conducteur ne devra intervenir sur le volant. Attention tout de même car après 30 secondes, la Série 5 vous vous obligera à reprendre le volant pour éviter ce que vous pensez!

Silhouette, motorisation et bilan

La nouvelle série 5 prend à peine 3 centimètres en plus en longueur et presque qu’un centimètre sur sa largeur. La cure de jouvence n’a pas trop altéré ses mensurations mais le regard s’est plus affiné. L’optique avant en LED moderne impose une attention de précision de même que les feux arrières qui ressortent fidèlement le dessin du capot, les ailes et le coffre. La voiture s’allège de près d’une centaine de kilos pour finalement faire dévier la balance à 1640 kilos. L’aluminium, l’acier et le magnésium ont été utilisés pour fabriquer le châssis et c’est désormais le choix du constructeur pour plusieurs modèles. La série 5 dispose d’une suspension active, réglable à la carte, d’un mode d’éco-conduite, d’un mode confort et d’un mode sport un peu comme sur toutes les BMW récentes. Elle profite d’une nouvelle fonctionnalité appelée « adaptative« . Dans ce cas précis, elle s’adaptera à votre calme ou nervosité, au choix, jouant avec la réactivité du moteur de la boite, de l’amortissement et de la direction. C’est carrément une ambition de Munich de faciliter la vie au conducteur. Vous pourriez rajouter  les 4 roues motrices pour conserver une trajectoire parfaite en toute circonstance car  les trains roulants peuvent aussi compléter l’assurance d’un maintien précis sur toutes types de routes. Il va falloir débourser 1.900 euros pour les quatre directrices, un équipement très à la mode en ce moment dont l’utilité n’est plus à démontrer ni prouver. Pour la première fois, BMW propose gracieusement ces 1900 euros à débourser en option. Pour notre 540i (full options) de 2993 cylindrés avec la clé intelligente qui permet à la voiture de se garer ou s’extraire toute seule d’un parkin trop exiguë, il faudra compter 104.655 euros. Mais il y a déjà une nouvelle série 5 à partir de 50.950 euros. Nous avons très bien apprécié le confort intérieur, les suspensions, les gadgets d’info-divertissment, la cure de vitamine et le comportement routier contre le prix un peu élitiste et l’utilisation de certains matériaux pour la finition.